Samedi dernier, je suis allé au terrain du MACH, faire voler une aile électrique, la TORO 300 pour ne pas la citer.

Comme d'habitude, j'affiche ma fréquence : 41 140. Dan est sur la même fréquence.  Prudence donc ! 

Je préviens Dan, j'attends qu'il ait fini de bidouiller son moteur qui lui donne du souci.

Dan éteint sa radio et je m'envole.

Au bout de 5 minutes, Gilles vient me voir et me signale que ma radio "bave" drôlement !

Il est en 41 180 et je le brouille !

Heureusement il a un émetteur à synthèse de fréquence qui s'est mis en veille dès qu'il a détecté ma radio.

Je peste contre ma radio, une Futaba de $@£¤Ж¥... et je suis poli !

J'en profite pour aller voir si avec un autre quartz l'effet est le même

et là, Horreur ! je constate que je n'étais pas en 41 140, mais bel et bien en 41 180.

Ma radio ne "bave" pas ! c'est mon cerveau qui "bave". En fait, cet engin était équipé en 41140, mais le mercredi d'avant, un planeuriste étant aussi en 41140, j'avais changé de quartz pour pouvoir voler en même temps que lui.

Mais j'avais oublié de revenir en arrière !

 

Que se serait-il passé si Gilles avait une radio ordinaire ?

Au mieux, ma Toro se serait plantée mais sans grand dommage car elle est en EPP. Au pire, elle aurait pu tomber sur un autre pilote avec tous les dégâts que cela aurait pu occasionner !  (je préfère ne pas y penser !)

 

Et si c'était moi qui avais allumé ma radio pendant que Gilles volait ?

Je me vois mal lui rembourser son multi et je pense à ce qui aurait pu arriver avec un multi fonçant plein pot sur des spectateurs !

 

Je pilote depuis 83 (mille neuf cent et non mille huit cent comme pensent les mauvaises langues !) et çà ne m'étais jamais arrivé !  Je pensais être assez rigoureux et cette dernière expérience me prouve le contraire. Faudra que j'envoie mes neurones en révision !

 

Pensez-y, il ne sert à rien de mettre sa pince si elle ne correspond à rien !

Soyez rigoureux et en cas de doute, il vaut mieux ne pas voler.

 

Voilà !   mea culpa !

 

à bientôt et bons vols quand même !

 

Alain FERROUL